MESSAGE DES DIRIGEANTS LOCAUX DE LA PRÊTRISE

« Suivre le prophète fait augmenter la foi »

The First Presidency (Nelson, Oaks, Eyring)

« Croire en un prophète vivant nous aide à établir l’Évangile dans notre cœur sur un fondement sûr. Cette connaissance est acquise par la foi et le labeur. »

Lorsque je suis entré dans le champ de la mission, mon témoignage des prophètes vivants était encore ébranlant. Tout a changé au début de la mission. Nous étions invités à une conférence de zone et on nous avait dit que Neal A. Maxwell du Collège des douze apôtres allait faire la visite. Avant la conférence, le président de mission nous avait demandé de bien nous préparer à cette visite. Pratiquer le cantique 10 « Seigneur, merci pour le prophète » faisait partie de la préparation. On nous avait aussi dit que, lorsqu’il entrerait dans la chapelle, nous devrions tous nous lever et chanter ce cantique. En effet, le jour est arrivé. J’étais assis sur le siège à côté de l’allée. Le président de mission dirigeait la délégation lorsqu’ils entraient dans la chapelle. Nous nous sommes levés et nous avons chanté à tue- tête : « Seigneur, merci pour le prophète ». Lorsque frère Maxwell est passé à l’estrade, l’Esprit était très fort et il m’a témoigné que l’homme debout sur l’estrade était réellement un prophète, un voyant et un révélateur. Cette confirmation reçue en 1985 a été une grande bénédiction pour moi au fil du temps.

Voici quelques exemples de la façon dont la connaissance des prophètes vivants a béni ma vie. En 2001, le président Hinckley a donné les conseils suivants aux membres de l’Église : « Les événements de ce genre (périodes économiques difficiles1) nous font soudain prendre conscience de la fragilité de la vie, de la paix et de la civilisation elle-même. L’économie est particulièrement vulnérable. On nous a maintes et maintes fois fait des recommandations concernant l’autonomie, concernant les dettes, concernant les économies. Tant parmi nous sont lourdement endettés pour des choses qui ne sont pas tout à fait nécessaires. Quand j’étais jeune, mon père m’a recommandé de construire une maison modeste, suffisante pour les besoins de ma famille, et de l’embellir et de la rendre attrayante et sûre. Il m’a recommandé de rembourser l’hypothèque le plus vite possible, de sorte que, quoi qu’il arrive, ma femme et mes enfants aient un toit au-dessus de leur tête. J’ai été élevé dans cette mentalité. Je vous exhorte, vous, membres de l’Église, à vous libérer des dettes lorsque c’est possible et de mettre un peu de côté en vue de temps difficiles. »2

En tant que jeune mari et père, j’ai écouté avec attention le prophète et j’ai suivi ce conseil. Je peux écrire un livre relatant comment, au fil des années, ce conseil m’a béni ainsi que ma famille. Je suis enseignant de profession, ce qui veut dire que mon revenu est limité, mais le conseil du président Hinckley a grandement béni notre famille. Nous ne sommes pas riches, mais nous sommes en mesure de subvenir à nos besoins vitaux de base en évitant simplement la dette.

En août 2005, Gordon B. Hinckley a lancé une invitation à tous les membres de l’Église : « Je lance l’invitation aux membres de l’Église du monde entier et à nos amis de partout de lire ou de relire le Livre de Mormon. Si vous lisez un peu plus d’un chapitre et demi par jour, vous pourrez finir le livre avant la fin de cette année. »3

En tant que famille, nous avons accepté l’invitation. Nous savions que cela venait d’un prophète vivant. L’esprit de la véracité du livre a été augmenté parmi les membres de notre famille. En plus d’avoir juste achevé la lecture du livre, de nouvelles perceptions sur les points doctrinaux et les principes contenus dans le Livre de Mormon ont été reconfirmées. Les bénédictions viennent parce que l’on a la foi que les prophètes modernes expriment l’avis et la volonté du Père céleste. Ces prophètes ont été placés sur terre pour nous guider. L’histoire de Naaman, telle que rapportée dans 2 Rois 5, parle de la tragédie qui pourrait résulter du fait de ne pas suivre les prophètes vivants. Naaman avait de la lèpre et voulait être guéri. Le prophète de son temps lui avait demandé d’« aller se laver sept fois dans le Jourdain. » Une promesse donnée était que ta « chair redeviendra saine, et tu seras pur. » Déçu que le prophète ne fût pas sorti vers lui et n’eût pas invoqué le nom de l’Éternel, il n’avait pas suivi le conseil. Il fut irrité et s’en alla sans la guérison anticipée.

Croire à un prophète vivant nous aide à établir l’Évangile dans notre cœur sur un fondement sûr. Cette connaissance est acquise par la foi et le labeur. Je suis reconnaissant d’avoir cette connaissance et je reconnais les bénédictions qui y sont associées.

NOTES
1. Éclaircissement ajouté par l’auteur.
2. Gordon B. Hinckley, « Les temps dans lesquels nous vivons », Le Liahona, janvier 2002, 83.
3. Gordon B. Hinckley, « Un témoignage vibrant et vrai », Le Liahona, août 2005, 3.